Les prix du pétrole sont restés hésitants mercredi, dans un contexte d’équilibre fragile entre facteurs de baisse et éléments de soutien.
Les dernières données de l’Agence américaine de l’énergie (EIA) ont montré une hausse des stocks de brut aux États-Unis, mais aussi une nette diminution des réserves de produits raffinés. La production américaine a atteint un nouveau record, tandis que la demande a progressé à son plus haut niveau depuis fin 2022, ce qui a limité l’effet négatif des craintes d’un excès d’offre attendu pour 2025 et 2026.
Sur le plan international, l’annonce d’un accord partiel entre Israël et le Hamas a brièvement apaisé les tensions, faisant reculer le risque géopolitique lié aux prix du pétrole. Cependant, les attaques de drones contre les installations énergétiques russes continuent de perturber la production et les exportations.
Globalement, le marché reste prudent : la perspective d’une offre mondiale abondante pèse sur les prix, mais la demande soutenue et les incertitudes géopolitiques empêchent une baisse marquée. Ce jeudi matin, les prix repartent légèrement à la hausse, dans l’attente de nouveaux indicateurs économiques et des prochaines décisions de l’OPEP+.