Les prix du pétrole ont continué à baisser, pénalisés par des indications d’offre abondante et par un climat de marché orienté vers la consolidation. L’annonce de flux russes et indiens toujours dynamiques, le redémarrage attendu d’installations au Kazakhstan et la perspective d’un marché mondial bien approvisionné ont renforcé la pression baissière, tandis que les perturbations ponctuelles en Irak n’ont pas suffi à inverser la tendance.
Le contexte géopolitique reste marqué par la guerre en Ukraine, au moment où les discussions de paix progressent difficilement. Les marchés considèrent qu’un échec des pourparlers soutiendrait légèrement les prix, tandis que des avancées ouvriraient la voie à un retour accru du pétrole russe et donc à une détente des cours. Mais les positions des deux camps semblent trop éloignées pour nourrir un scénario d’accord rapide.
En parallèle, les troubles au Soudan freinent temporairement une partie de la production régionale, sans modifier l’impression générale d’un marché bien fourni. Les analystes soulignent un environnement dominé par une demande prudente et par l’anticipation d’un surplus en 2026. Les décisions de la Fed et les données américaines sur les stocks pourraient offrir des impulsions à court terme. Pour le mazout, la tendance reste orientée à la baisse, et les indications de marché suggèrent encore un potentiel de détente pour les prix intérieurs à très court terme.

