Le marché du pétrole termine le mois d’octobre dans un climat toujours incertain. Malgré quelques signaux positifs dans les discussions entre Washington et Pékin, de nombreux facteurs continuent de peser sur la stabilité des prix : sanctions contre la Russie, politique de production de l’OPEP+ et ralentissement économique en Chine.
Le Kazakhstan a annoncé vouloir accroître sa production sur le gigantesque champ pétrolier de Kachagan, en partenariat avec ExxonMobil. Ce projet pourrait permettre au pays d’augmenter ses extractions d’ici la fin de la décennie, renforçant ainsi son poids au sein de l’OPEP+.
Les marchés restent par ailleurs influencés par la fermeté du dollar et par de nouvelles données économiques décevantes venues de Chine, où l’activité industrielle poursuit son repli. Ces signaux confirment que la demande mondiale de pétrole demeure fragile.
L’OPEP+ devrait se réunir ce week-end et pourrait annoncer une nouvelle hausse modérée de la production pour le mois de décembre. Mais entre croissance atone et offre toujours abondante, le marché reste dans une phase d’équilibre précaire.