Les cours du pétrole ont débuté la semaine en légère hausse, soutenus par la décision des pays de l’alliance OPEP+, qui ont annoncé dimanche qu’ils n’augmenteront pas leur production au cours du premier trimestre 2026.
Cette pause dans les hausses de production intervient alors que le marché reste fragilisé par des signaux contradictoires : d’un côté, la demande mondiale ralentit, notamment en Chine, tandis que de l’autre, les incertitudes liées aux sanctions contre la Russie et aux tensions géopolitiques continuent de peser sur les perspectives d’approvisionnement.
En octobre, les prix du pétrole ont enregistré un nouveau repli mensuel, la perspective d’un excédent d’offre ayant dominé les craintes liées aux risques géopolitiques. Selon plusieurs analystes, la décision de l’OPEP+ de geler temporairement les hausses de production vise justement à limiter ce déséquilibre, alors que la demande est traditionnellement plus faible en début d’année.
Les acteurs du marché restent néanmoins prudents : les effets des sanctions contre Moscou, tout comme l’impact des récentes attaques contre les infrastructures énergétiques russes, demeurent difficiles à évaluer.
Dans ce contexte, le marché pétrolier reste volatil, partagé entre craintes de surplus et risques de tensions sur l’offre.

