La journée d’hier a été marquée par un net repli sur le marché pétrolier, après plusieurs séances de fortes variations. Les produits raffinés, qui avaient grimpé très haut ces derniers jours, ont finalement commencé à redescendre ce mercredi.
Ce mouvement a été renforcé par des informations venues des États-Unis : les stocks de pétrole y ont de nouveau augmenté, ce qui laisse penser que l’offre reste largement suffisante pour le moment. Plusieurs signaux politiques ont aussi pesé sur l’ambiance générale, notamment des discussions évoquées entre Washington et Moscou autour d’un possible plan pour apaiser la situation en Ukraine. Ce type d’informations tend à réduire les craintes de nouvelles perturbations et contribue donc à calmer les prix.
En parallèle, l’Europe prépare un nouveau paquet de sanctions et cherche à mieux contrôler les navires utilisés pour contourner les restrictions actuelles. Ces mesures pourraient compliquer davantage les exportations russes, ce qui soutient normalement les cours, même si leur effet reste encore limité.
Dans l’ensemble, le marché reste partagé : l’offre mondiale apparaît toujours très abondante, mais les tensions géopolitiques continuent de créer de l’incertitude. Ce matin, pour le prix du mazout, une légère baisse par rapport à hier matin reste envisageable.

