Les cours du pétrole se dirigent vers un nouvelle baisse hebdomadaire, les investisseurs restant focalisés sur la perspective d’un marché largement excédentaire l’année prochaine.
L’idée d’une offre trop abondante l’emporte désormais sur les risques géopolitiques. Cela place au second plan les tensions au Venezuela, où le blocus américain sature les capacités de stockage et menace de bloquer la production locale. Bien que Washington menace de nouvelles sanctions contre la Russie faute de progrès diplomatiques, l’espoir d’un dénouement prochain du conflit en Ukraine limite l’inquiétude sur l’approvisionnement et pèse sur les prix mondiaux.
Sur le plan économique, la stabilité des taux en Europe et des indicateurs d’inflation encourageants aux États-Unis n’ont pas suffi à soutenir durablement les produits raffinés. Le marché semble privilégier l’hypothèse d’une offre abondante, considérant que le niveau actuel des prix pourrait finir par auto-réguler la production mondiale. Dans ce contexte, le mazout suit la trajectoire descendante des bourses internationales, ce qui laisse présager une baisse des prix sur le marché intérieur par rapport à la veille.