Les prix du pétrole ont encore reculé mardi, pénalisés par la perspective d’un excès d’offre mondial. Le contrat de novembre pour le Gasoil ICE a terminé en forte baisse, à 641,50 dollars.
Le rapport mensuel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a accentué la pression, en anticipant désormais une surproduction de près de 4 millions de barils par jour en 2026. Cette prévision, ajoutée à la hausse continue de la production de l’OPEP+ et de pays comme le Brésil ou la Norvège, a renforcé le sentiment de saturation du marché.
Lors d’une conférence à Londres, plusieurs dirigeants du secteur – dont ceux de Vitol, Gunvor et Trafigura – ont reconnu que le marché pétrolier semblait désormais réellement entrer dans une phase de surabondance. Certains s’attendent à une poursuite du repli des prix, même si les sanctions contre l’Iran et le Venezuela pourraient encore freiner la baisse.
Sur le plan géopolitique, la trêve fragile entre Israël et le Hamas reste sous tension, tandis que les discussions commerciales entre les États-Unis et la Chine continuent de peser sur le climat économique mondial.
Ce mercredi matin, les cours du pétrole se maintiennent proches de leurs plus bas récents, dans l’attente des nouvelles données sur les stocks américains.