Les fluctuations sur les bourses pétrolières se sont poursuivies en fin de semaine. Après la forte chute des prix de mercredi, survenue à la suite de l’annonce de l’OPEP reconnaissant un surapprovisionnement du marché au troisième trimestre, les cours ont depuis partiellement corrigé cette baisse.
Cette inversion de tendance a été provoquée par des attaques de drones qui ont visé le port de Novorossiïsk, un centre névralgique représentant le deuxième plus grand point d’exportation de pétrole de Russie. Les analystes préviennent que ces événements ravivent les craintes de perturbations potentielles de l’approvisionnement en pétrole. En conséquence, les prix ont fortement grimpé en début de séance, mais sans effet durable.
Le schéma des dernières semaines se maintient : de nombreux facteurs d’incertitude provoquent des variations constantes des prix. Actuellement, deux forces opposées sont au centre de l’attention : d’un côté, l’excédent d’offre mondial attendu au plus tard l’année prochaine ; de l’autre, les risques de perturbations en Russie dus aux attaques de drones et à la pression croissante des sanctions. D’autres éléments, comme la fin temporaire du shutdown aux États-Unis (avec la menace d’une nouvelle impasse en janvier) ou la stratégie imprévisible de l’OPEP+, compliquent également l’analyse.
L’évaluation fondamentale du marché reste donc globalement neutre, les forces haussières et baissières tendant à s’équilibrer.

