Les marchés pétroliers ont subi hier une nette baisse, avant de se reprendre légèrement en fin de séance. Malgré la décision attendue de la Fed d’abaisser ses taux, le ton plus prudent de l’institution a refroidi les anticipations d’un nouvel assouplissement dès janvier. Les inquiétudes liées à un possible excédent d’offre ont ensuite dominé la journée, renforcées par les prévisions de l’AIE, qui table toujours sur un surplus important pour 2026.
Les données américaines publiées mercredi n’ont pas suffi à soutenir le marché : si les stocks de brut ont reculé, les hausses observées sur les produits raffinés ont pesé sur le sentiment. À cela se sont ajoutées plusieurs informations jugées défavorables, notamment la reprise rapide de la production sur deux plateformes offshore de Shell dans le Golfe du Mexique.
Côté géopolitique, la saisie d’un tanker par les États-Unis au large du Venezuela a brièvement rappelé les risques persistants, mais ces éléments n’ont pas suffi à contrebalancer les inquiétudes d’ensemble liées à l’offre. La situation en Ukraine reste également suivie de près : une éventuelle avancée diplomatique pourrait remettre davantage de volumes russes sur le marché, accentuant encore la pression baissière.
Pour le mazout, les variations attendues restent minimes : les prix intérieurs pourraient légèrement reculer par rapport à jeudi matin, mais la tendance générale reste incertaine.