Le marché pétrolier a terminé la semaine sur une note plus calme, après plusieurs séances agitées. Le Gasoil, référence pour le mazout en Europe, a perdu une partie du terrain gagné ces derniers jours, glissant sous les 761 dollars la tonne vendredi soir. Cette accalmie met fin, au moins temporairement, à la séquence de hausse observée sur les prix du chauffage.
Ce léger repli intervient alors que les opérateurs misent sur une sortie prochaine du blocage budgétaire américain, un scénario qui redonne un peu d’optimisme aux marchés. Dans le même temps, la hausse modérée de la production de l’OPEP et les nouvelles attaques contre des infrastructures russes entretiennent un climat d’incertitude, mais sans provoquer de tension immédiate sur les prix.
Les analystes notent que la récente détente du Gasoil pourrait se répercuter progressivement sur les tarifs du mazout, à condition que la tendance se confirme dans les jours à venir. Pour l’heure, le marché reste fragile : les signaux de demande demeurent hésitants, et la volatilité pourrait rapidement revenir si les équilibres entre offre et demande venaient à se modifier.