Après deux séances de baisse, les cours du pétrole ont tenté un rebond a dans un marché globalement hésitant à tendance baissière. Les traders restent partagés entre des signaux mitigés : la reprise rapide de la production en Irak limite l’impact haussier causé par les interruptions d’offre au Soudan, tandis que l’absence d’avancées dans les discussions de paix en Ukraine continue d’entretenir un risque géopolitique latent.
Aux États-Unis, les estimations de l’API montrent une baisse des stocks de brut, mais une forte hausse des réserves d’essence et de distillats, ce qui suggère que la consommation de carburants reste faible. En parallèle, l’activité des raffineries semble avoir augmenté, mais sans données précises sur la demande, il est difficile d’en mesurer l’impact. Les opérateurs attendent donc le rapport officiel du DOE pour confirmer ces tendances.
Le marché reste par ailleurs sensible à plusieurs éléments macroéconomiques et géopolitiques : une décision de la Fed attendue ce soir, des projections d’offre excédentaire persistantes pour 2026, les discussions du G7 sur de nouvelles sanctions pétrolières contre la Russie, ainsi que des tensions persistantes autour des infrastructures énergétiques russes. L’OPEP+ maintient pour sa part sa pause dans l’augmentation de la production au début de l’année prochaine, même si les perspectives d’offre globale demeurent confortables.
Ce matin, la tendance reste neutre à baissière pour les prix du mazout.

